Pendant longtemps je me suis dit que je n’étais pas organisée, mais que de toute façon, j’avais bien le droit de ne pas l’être puisque je suis mère de famille nombreuse, chef d’entreprise et que je cumulais plusieurs activités professionnelles ! Les gens qui rallaient parce que je tardais à rendre un dossier, à répondre à un sms ou à arriver n’avaient qu’à essayer de vivre ma vie.
Et puis en y pensant, je me suis dit…tout ça n’était que des excuses et que mon statut de victime d’une vie tellement riche, tellement remplie, me convenait bien ! Eh oui, pendant longtemps j’ai trouvé bien, d’avoir des todo list à rallonge, d’avoir 5 milliards de choses en suspends etc. J’jusqu’au moment où je me suis posée les questions suivantes :
- En quoi cela me convenait-il de ne pas être organisée ? Hmmhmmm, aussi inconfortable cela soit il, un comportement qu’on répète à l’infini, est un comportement qui nous arrange quelque part. Il faut juste trouver où ( oui vous avez compris : quelque part / où)
- Est-ce que je ne cédais pas simplement à une injonction de la société qui voudrait que les personnes qui ont une vie intéressante et remplie courent toujours partout.
- Est-ce que courir dans tous les sens, ne serait pas une façon de crier au monde : « vous voyez, je suis très demandée, donc j’ai de la valeur » ?
- Est-ce que j’aurais besoin de l’aval de l’autre, de son regard impressionné sur ma vie pour me convaincre qu’elle est vraiment chouette.
- Est-ce qu’être débordée, n’était pas la solution de facilité pour ne pas avoir à assumer de dire non quand je n’avais pas envie de faire quelque chose.
Bonjour l’inconfort, quand j’ai répondu honnêtement à ces questions de relou. Quelle idée de se poser des questions pareilles à soit même…jte juuuure !
Bon ça m’arrangeait bien, parce que ça « stabilisait mon image », parce que ça m’évitait d’avoir à assumer de dire non, parce ça me préservait de l’échec potentiel d’une nouvelle tentative d’organisation vaine. L’idée sous-jacente était qu’il fallait se tuer à la tâche pour mériter le succès ou la vie dont on rêvait ! Ouaip…mais tout ça ne me rapprochait pas de la version à 1 million de dollars de moi-même. Or vous savez qu’il n’y a qu’elle qui m’obsède.
Alors, j’ai décidé de donner sa chance au planner. Je ne voulais pas un bullet journal, pourtant, si à la mode et si fun. Je n’avais pas envie d’avoir à créer toutes mes catégories et tout ça tout ça. J’utilisais depuis des années déjà (et je le fais encore mais de façon bien plus efficace depuis que j’ai mon planner) l’agenda de mon téléphone. Je voulais un outil papier, pour la sensualité et la contrainte du papier, pré-fait, prêt à être utilisé. Bref, je voulais m’aventurer sur cette nouvelle route en étant guidée. Le planner était donc le graal.
J’ai essayé…et au début, j’ai galéré. Pfff oui c’était un bel outil, mais il était riquiqui, je n’avais pas suffisamment de place, c’était encombrant et lourd dans mon sac, et puis je n’avais pas assez de temps à consacrer à ma planification…Pfff des excuses et encore des excuses. Désormais, ce truc que j’avais moi-même acheté, me rappelait, que moi que je considérais comme « la grande Mavic Bright », je me cherchais des excuses. Pfff quel témoin gênant.
Alors pour faire court, voilà ce que j’ai décidé :
- Si je le trouvais trop petit, c’était parce que je ne définissais pas avec assez de précision mes priorités. N’était-ce pas l’occasion rêvée de changer ma façon de faire ?
- S’il m’encombrait et que je trouvais mon sac si lourd, c’était certainement, que je trimballais trop de pacotilles et de gris-gris dans mon sac. N’était-ce pas l’occasion de me rendre compte que finalement mon cabas était une espèce de doudou ?
- Si je n’avais pas suffisamment de temps, c’était simplement que je ne considérais pas réellement cela comme quelque chose d’important. Je voulais m’organiser ou je ne voulais pas m’organiser ? Fallait arrêter de faire semblant, à un moment !
Alors, je me suis organisée pour que ça fonctionne pour moi. J’ai créé ma propre méthode et pour ce faire, je me suis armée d’un carnet (elle était où la fille qui disait que c’était trop lord dans son sac ?).
Je voulais un carnet…mais pas « un autre carnet ». Je voulais un carnet qui soit celui de mon planner. Ce carnet en plus de m’aider à me vider la tête devait me permettre d’utiliser mon planner de manière stratégique. Voici la méthodologie que j’ai adopté. Elle repose sur la complémentarité du planner et de son carnet.
- Lister ! Je commence par faire une liste de touuuuuuuuut ce que je veux faire sans aucune exception, et je ne laisse aucune petite chose sans importance trainer dans aucun recoin de mon cerveau, aucune. J’écris TOUT.
- Catégoriser ! Je classe tout ce que j’ai écrit par catégories. Ne me demandez ni de vous donner des catégories types, ni de partager avec vous les miennes (certaines sont carrément gênantes). Faites preuve de créativité et de clairvoyance : c’est à vous de définir vos catégories, et elles peuvent changer d’un jour à l’autre, d’une semaine à l’autre, d’un mois à l’autre.
- Prioriser ! Je commence par affecter des priorités à mes catégories, puis j’en affecte à ce que j’ai écrit dans chacune d’elle. Et je m’efforce surtout de ne jamais avoir d’ex aequo, je fais des choix. Point barre. C’est le secret de la méthode.
- Planifier ! Là, c’est le moment de prendre mon planner. Je sais désormais, ce qui est important pour moi (ici ce qui est capital c’est le « pour moi »). Je sais aussi ce qui ne l’est pas (mon critère de choix est le suivant : est-ce que ça raccourcit et accélère ma route vers la version à 1M de dollars de moi-même ? Attention, ceci n’est qu’une expression et en aucun cas une tentative de monétisation des moment importants de la vie…c’est du 2d degré quoi !)
- Tracker ! Cette étape, va me permettre de m’observer, de voir, ce que je fais bien, de savoir où et comment je fais preuve de discipline. Et c’est aussi celle qui va me garder humble, en me permettant de prendre conscience de ma marge d’amélioration, de ce que je dois perfectionner ou abandonner.
Pour être synthétique (peut-on réellement parler de synthèse lorsqu’on à déjà écrit un bavardage de plus de 1150 mots ?), l’utilisation de mon planner, m’a permis de reprendre le contrôle sur mon temps en pratiquant ce que j’appelle le minimalisme temporel !
Organiser ma journée autour d’un axe que j’ai défini au mépris des injonctions me donne du pouvoir, booste ma confiance en moi. C’est moi qui décide, je n’ai pas besoin d’être stressée, surbookée pour être valeureuse. J’ai le droit, le pouvoir et la puissance de faire des choix politiquement incorrects pour mon temps. J’ai le droit de cocher des semaines entières de mon planner et d’y écrire « vacances » sans devoir me justifier en disant « oui mais c’est parce que tout est tellement difficile le reste du temps ». Je me dois à moi-même d’utiliser au mieux les outils qui sont à ma disposition, non pas pour travailler plus…mais travailler mieux.
Et…..en plus de tout ça, figurez-vous, que l’utilisation de mon planner donne une allure si différente à mes journées !
Voila…vous savez déssormais, pourquoi j’ai fais le choix du planner comme outil de planification, vous savez que ce n’est que lorsque j’ai été convaincue par son utilisation que j’ai décidé de m’associer à Myblueprintvf pour créer le mien. Quoi vous ne le connaissez pas ? Il s’appelle ” Rewrite your story by Mavic Bright” et si vous souhaitez le commander…c’est maintenant ou jamais qu’il faut vous inscrire pour être informée lorsqu’il sera de nouveau disponible.